Lors de cette semaine de deuil royal, la musique, omniprésente, accompagne la Reine Elizabeth II, ses proches et toute une nation. Les œuvres interprétées, choisies par la reine elle-même, reflètent ses origines, sa personnalité, ses passions.
Toute une vie en musique
A la cathédrale Saint-Gilles d’Édimbourg, l’artiste écossaise Karen Matheson chante le psaume 118 en gaëlique. Accompagnée par la harpiste Catriona McKay, cette interprétation toute en retenue et délicatesse illustre le profond attachement de la Reine à l’Ecosse.
Dans l’Abbaye de Westminster, la cérémonie d’adieux met les compositeurs anglais à l’honneur : Purcell, Byrd, Williams, Elgar… Like as the Hart de Judith Weir a été composée spécialement pour l’événement. Cette pièce chorale qui met en musique le Psaume 42 est interprétée par le Chœur de l’Abbaye de Westminster.
Par la musique, la Reine délivre des messages à ses proches
La congrégation est invitée à chanter plusieurs hymnes. Avec The Lord is my Sheperd, chanté lors de son mariage en 1947, la Reine témoigne de son amour pour son défunt mari. Elizabeth II rend également hommage à sa descendance : Love divine, all love excelling avait résonné lors du mariage de Charles et Camilla, ainsi qu’au mariage de William et Kate.
L’incontournable Jean- Sébastien Bach reflète la foi profonde de la Reine. L’organiste Jordan English interprète Le Prélude et fugue en ut mineur lors de la sortie du cercueil.
Dors ma chérie, dors
À Windsor, chapelle Saint Georges, la cérémonie d’inhumation est marquée par un moment particulièrement poignant : le cercueil descend vers la crypte. Paul Burns, joueur de cornemuse de sa Majesté, entonne alors la complainte traditionnelle Dors, ma chérie, dors.
Être rappelé
Vous voulez échanger de vive voix avec nous : nous vous rappelons dès que possible !